Le tourisme représente environ 7 % du PIB et génère plus de 500 000 emplois directs, soit environ 5 % de la population active marocaine. C’est ce qui ressort du dernier rapport de la banque mondiale sur la situation économique du Maroc.
Les perspectives d’une évolution positive de l’économie nationale s’annoncent prometteuses. Les prévisions du Centre marocain de conjoncture indiquent que le taux de la croissance devra atteindre 5,8% en 2003.
Ces prévisions sont établies sur la base d’une bonne campagne agricole et d’un comportement dynamique de l’activité non agricole. Les conditions climatiques moins contraignantes envisagées dans le jeu d’hypothèses relatives au prochain exercice devraient permettre au secteur agricole de poursuivre sa tendance à l’amélioration et contribuer ainsi positivement à la croissance, indique le CMC dans son dernier bulletin, estimant que le rythme d’évolution de l’activité du secteur agricole se situerait autour de 14,5 en 2003. Le Centre indique que les industries manufacturières verraient le volume de leur activité se développer au taux de 3,6% gagnant près de 1% sur l’exercice précèdent.
Le rythme d’évolution du secteur du bâtiment et travaux publics serait particulièrement rapide et pourrait atteindre 10% avec la reprise attendue des chantiers de construction et d’infrastructure de base. Pour leur part, les autres activités comme les mines, l’énergie et eau se développeraient respectivement de 2,5% et 6,5% sur l’effet d’une reprise de la demande, notamment étrangère, pour la première activité et de la poursuite de la progression de demande domestique pour la seconde précise-t-on dans le même document. Parallèlement à ces tendances, on assisterait à une croissance de 3,7%, 5,6% et 3,5% de l’activité des secteurs du commerce, du transport-communication et de la production non marchande des administrations publiques, relève le document.
Par ailleurs, le pouvoir d’achat des ménages pourrait évoluer en 2003 à un rythme assez régulier mais inférieur à celui des années précédentes en raison de l’absence d’actions de nature à influencer sensiblement sur la masse salariale aussi bien du secteur public que privé. A souligner que le Centre prévoit que la consommation des ménages connaît pour la deuxième année consécutive un ralentissement de son rythme de progression. Son taux de croissance moyen, passe de 7,4% en 2001 à 5,2% en 2002, devrait atteindre probablement 4,8% en 2003. Pour ce qui est de la production céréalière qui est à la base des prévisions retenues pour 2003, elle serait de 55 millions de quintaux. Ce qui est en deçà du potentiel du secteur agricole national.
Par ailleurs, l’investissement qui semble enregistrer une forte accélération en 2002 pourrait maintenir cette dynamique pour ne perdre que 1,5 point pour se situer à 10%. La même tendance à la hausse bénéficiera aux exportations qui seraient caractérisées par un mouvement haussier et soutenu en raison de la forte demande anticipée de la part des partenaires du Maroc qui s’attendent à une conjoncture favorable en 2003, ajoute la même source.
Libération
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