Pufa, la « cocaïne des pauvres » s’est installée progressivement dans toutes les régions du Maroc, menaçant la santé et la sécurité des jeunes. Le sujet est arrivé au Parlement.
On estime aujourd’hui à plus de 600.000 le nombre de toxicomanes au Maroc, dont 15.000 sont accros à la cocaïne et l’héroïne, d’après des chiffres officiels dévoilés par le ministère de la Santé.
Ces chiffres ont été révélés par Abderrahmane Ben Mamoun, directeur adjoint à la direction de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies transmissibles, lors d’une émission de la chaîne Medi1 TV diffusée lundi.
Et c’est le nord du pays qui arrive en tête des régions les plus touchées, surtout au sein des jeunes et des milieux défavorisés.
Malheureusement ce nombre est en augmentation constante, prévient Ben Mamoun, qui déplore un manque de cadres et d’infrastructures spécialisés pour faire face à ce problème de société.
Actuellement, le Maroc compte cinq centres dédiés à des thérapies de substitution, notamment la méthadone. D’autres centres devraient ouvrir à partir de 2016.
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