L’AMDH considère que « les déclarations selon lesquelles l’unité de production en question fonctionnait dans l’illégalité, sont des aveux qui condamnent les autorités sur leur responsabilité dans cette tragédie », au cours de laquelle des familles ont perdu plusieurs membres. Le bureau central de l’Association marocaine des droits de l’homme présente ses « plus sincères condoléances et expressions de sympathie aux familles des victimes de cet incident, et leur exprime son soutien face à cette grande injustice qui les a affectées et qui a conduit à la perte de leurs familles dans ces circonstances douloureuses ».
Tout en rappelant que cette usine clandestine se trouvait dans le garage d’une villa de deux étages, où plus de 50 personnes, des femmes majoritairement mais aussi des mineurs, sont employés dans des conditions qui ne respectent aucune norme, l’AMDH appelle l’État à veiller à ce que de tels drames ne viennent à se reproduire.
De même, devant l’incapacité du gouvernement à contrôler le secteur informel dans lequel évoluent bon nombre d’industries du textile et du cuir, l’AMDH exige l’éradication dudit secteur et souligne la nécessité d’assurer la santé et la sécurité des travailleurs dans toutes les unités de production. Elle suggère aussi d’activer les opérations de contrôle conformément aux lois en vigueur.