Parmi les trois survivants de la cellule djihadiste, responsables de l’attentat, deux sont des membres présumés de la cellule djihadiste, et le troisième serait un complice. Accusé d’appartenance à une organisation terroriste, de fabrication et possession d’explosifs, l’accusé principal de 23 ans ayant survécu à l’explosion d’Alcanar, Mohamed Houli Chemlal, encourt 41 ans de prison. Le frère d’un des djihadistes tués, Driss Oukabir, 31 ans , risque 36 ans de prison pour avoir loué la camionnette utilisée sur les Ramblas, fait savoir 24heures.
Le troisième, Said Ben Lazza, âgé de 27 ans, quant à lui encourt huit ans de prison pour avoir prêté un véhicule et des papiers à la bande. Mais, les trois individus n’ont pas été poursuivis pour les attaques elles-mêmes, comme l’auraient voulu les parties civiles. " Pour nous, un membre de la cellule est autant responsable que celui qui commet l’attentat ", a indiqué à l’AFP, Robert Manrique, avocat de l’association UAVAT, représentant 72 victimes.
L’avocat de Driss Oukabir, Luis Álvarez Collado, a affirmé à l’AFP, qu’il demanderait que son client soit acquitté. Le fait qu’il ait loué la camionnette, " ne signifie pas qu’il savait qu’elle allait être utilisée pour réaliser l’attentat " et c’est d’ailleurs lui-même qui s’était livré à la police, alors qu’il avait l’occasion de s’enfuir ", relève l’avocat.
Javier Martinez, ayant perdu son fils de trois ans dans l’attentat sur la Rambla a insisté : « je ne récupérerai jamais la vie de mon fils, mais la menace est toujours là comme on l’a vu en France ou en Autriche ". Le procès reprend donc mardi prochain à Madrid et s’achèvera le 16 décembre, conclut la même source.