Un première au Maroc, une femme devient entraîneur d’une équipe de basketball
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Dawid Idrissi et Aïssa Amkouy ( Photo : Sudinfo)
Dawid Idrissi et Aïssa Amkouy, d’origine marocaine, sont les deux étoiles montantes du coaching bruxellois. Amis dans la vie et ex-collègues, les deux jeunes coachs se connaissent très bien. Leurs équipes s’affrontent ce dimanche pour la première fois en P1.
« C’est d’abord un plaisir et une fierté de pouvoir s’affronter au sein de l’élite provinciale. Dawid est une personne qui a des principes clairs qui lui ont permis d’obtenir d’excellents résultats. Le fait de le connaître personnellement ne peut que renforcer ce sentiment », a déclaré Aïssa Amkouy dans un entretien à Sud Info. Se connaître si bien en privé et s’affronter sportivement parlant, peut être à la fois un avantage et un désavantage, souligne pour sa part Dawid Idrissi. « Nous échangeons beaucoup sur nos philosophies de jeu mais à côté de ça, la réalité d’une saison n’est pas l’autre. Et le contexte de cette année est totalement différent de nos derniers affrontements », a-t-il précisé.
Les deux jeunes coachs s’étaient déjà affrontés en P2, mais les enjeux ne sont plus les mêmes aujourd’hui. « J’avais une équipe B à l’époque et mon principal objectif était de faire progresser les jeunes en équipe A. Aujourd’hui, mon seul objectif est d’obtenir les trois points lors de chaque match avec le Sporting Bruxelles », affirme Amkouy. Pour Idrissi, 33 ans, après « trois années de coaching extrêmement enrichissantes avec comme bonus la montée au terme d’une saison exceptionnelle l’an passé », jouer en P1 lui offre « la possibilité de confronter [son] projet de jeu à de meilleures oppositions et les quelques matchs déjà joués vont dans ce sens ».
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Leurs équipes ont-elles des styles de jeu différents ? À cette question, Amkouy répond ce qui suit : « L’équipe de Saint-Michel est une équipe huilée avec une grande majorité de joueurs formés au club. […] Quant à nous, nous sommes repartis de notre belle saison dernière tout en améliorant les différents secteurs de jeu ». Idrissi, lui, estime que « Saint-Michel reste un ovni dans le paysage provincial bruxellois, avec plus de 80 % du noyau formé au club, sans aucune prime, tout en essayant de proposer un projet foot de qualité », même s’il reconnaît « par moments, le manque de maturité. Mais en enchaînant les matchs en P1, cela ira de mieux en mieux ».
Les deux coachs d’origine marocaine ont connu un bon début de saison et ce match est important pour eux. « Chaque match est important, car l’enjeu est la victoire et ces points ne seront plus à aller chercher en fin de saison. Ce match-ci est particulier à titre personnel, mais l’équipe prime et nous devrons l’aborder comme tous les autres », a soutenu Amkouy. Et à Idrissi aussi de rappeler que « tous les matches sont importants. En restant fidèles à nos principes et valeurs, nous donnerons tout sur le terrain. Comme toujours ».
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