Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement primaire et des Sports, s’est exprimé sur l’adoption par des institutions éducatives étrangères au Maroc de programmes promouvant l’homosexualité.
Chaque année, de nombreux étudiants des quatre coins du monde viennent s’installer à Dijon pour apprendre le français ou pour suivre des études supérieures. Logés le plus souvent en résidence universitaire, ils ne peuvent ou ne veulent pas tous repartir dans leurs familles pour les fêtes de fin d’année.
« Nous avons environ 300 étudiants ici en temps normal, dont la bonne moitié reste là pendant les vacances de Noël », explique Véronique, réceptionniste à la résidence internationale des étudiants, rue Maréchal-Leclerc à Dijon.
Comment ces jeunes passent-ils la soirée du réveillon ? Fêtent-ils à la française ou selon les coutumes de leur propre pays ? Qu’en est-il des Chinois, par exemple, qui célèbrent habituellement la nouvelle année à une autre date ? Des étudiants de quatre continents expliquent comment se déroule leur réveillon à l’étranger.
Alaa (17 ans), Maroc. - « Je suis étudiant en classe préparatoire physique chimie depuis le mois de septembre. C’est mon premier séjour en France en tant qu’étudiant même si je suis déjà venu avant pour passer les vacances. Pour le jour de l’an, je vais à Paris chez ma tante et nous allons fêter en famille avec 10 ou 12 personnes. Au Maroc, ce n’est pas tellement différent : le repas est le plus important. Si on fête entre amis, on peut aussi aller en boîte. »
Jun (27 ans), Chine. - « Je suis arrivé en France il y a maintenant un an et demi pour étudier le français. Je me suis fait des amis ici et on va fêter tous ensemble : Français, Chinois, Japonais à la résidence où nous habitons tous. Pour le repas, on a décidé de faire la cuisine chinoise parce que tout le monde aime bien. Il est vrai qu’en Chine le nouvel an commence le 1er février, mais nous le fêtons un peu de la même manière que les Français, en famille ou avec les amis. »
Marina (33 ans), Russie. - « Je suis à Dijon pour un an pour apprendre la langue et je me plais beaucoup ici. Je ne regrette pas d’être loin de chez moi parce qu’en Sibérie il fait - 30 °C à ce moment de l’année. Le froid ne me manque pas du tout ! De plus, sept amis russes viennent me voir à Dijon pour le jour de l’an. Je vais préparer 12 plats, le même nombre que les apôtres dans la Bible, comme c’est la coutume en Russie. »
Abdelhamid (27 ans), Algérie. - « J’étudie l’électronique depuis un peu plus d’un an et je pense que les Français et les Algériens fêtent le réveillon presque de la même manière, avec un bon repas et une bûche en dessert. A Alger, il y a toujours un grand feu d’artifice à minuit. La différence par rapport à la France, c’est que nous fêtons le nouvel an trois fois : selon les calendriers occidental, lunaire et berbère. »
Yoon-Ji (24 ans), Corée du Sud. - « Depuis la rentrée, je fais des études de mode à Paris. J’ai habité à Dijon l’année dernière et je reviens pour les vacances pour fêter le réveillon avec mon copain Abdelhamid. Nous allons passer la soirée avec des amis, peut-être en boîte. On va bien s’amuser, c’est sûr, mais ma famille me manque quand même. Je ne les ai pas vus depuis un an et deux mois et j’espère pouvoir rentrer l’été prochain. Chez moi, on fête le nouvel an deux fois : le 31 décembre et selon le calendrier chinois. »
Yeyawana (20 ans), Sénégal. - « Je suis étudiante en 2e année de Langues étrangères appliquées. Je ne peux pas rentrer chez moi pendant les vacances parce que c’est trop cher. Ce qui me console, c’est que presque tous mes frères et sœurs habitent en France et je vais faire le réveillon avec l’une de mes sœurs. Selon la tradition, nous allons manger un plat de volaille et à minuit nous irons à une soirée sénégalaise organisée par une association à Dijon. »
Jacqueline (18 ans), Mexique. - « J’ai passé trois mois à Dijon pour apprendre le français et je repars dans mon pays après le jour de l’an. Je vais fêter à Paris avec trois amis français. Au Mexique, les traditions sont à peu près les mêmes qu’ici : on mange bien et on fait un feu d’artifice. »
Kaisa (19 ans), Finlande. - « Comme Jacqueline, je suis venue étudier la langue et je n’avais pas envie de rentrer chez moi pour les fêtes de fin d’année. De toute façon, je ne reste que jusqu’à fin janvier. Je vais passer le 31 décembre à Genève avec des amis finlandais qui sont arrivés il y a deux jours. Nous allons sortir, faire la fête. »
Silke Koltrowitz pour le bien public
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