Le Maroc refuse d’être la déchetterie de l’Albanie
Le Maroc a refusé de recevoir 102 conteneurs de déchets jugés toxiques partis du port de Dürres, en Albanie. D’autres pays ont suivi ses pas.
La gestion des déchets issus du processus d’extraction de l’huile d’olive constitue un casse-tête pour les autorités de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, qui font face à un véritable problème d’environnement et d’accident de la circulation.
Selon le quotidien Al Akhbar, les déchets oléicoles sont déversés dans la nature polluant ainsi les cours d’eau, les nappes phréatiques et provoquant des accidents de circulation sur les routes régionales et provinciales à Larache, Ouazzane et Chefchaouen. Ce comportement qui met à mal les efforts et les lourds budgets investis pour la protection de l’environnement interpelle les autorités à divers niveaux.
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Ainsi, pour faire face à cette situation devenue un véritable problème de santé tant pour l’être humain que pour le cheptel, des décisions fortes ont été prises et concernent la mise en place d’un projet porté par les autorités locales, le ministère de l’Équipement et de l’eau, le ministère de l’Agriculture, l’Agence du bassin hydraulique de Sebou et l’Agence du bassin hydraulique du Loukkos.
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Il s’agit du déblocage par « l’actuel conseil de la région, d’une enveloppe budgétaire de dix millions de dirhams pour la construction d’une unité de traitement des déchets oléicoles, 3.6 millions de dirhams pour l’achat des camions citernes pour le transport des déchets et 8 000 dirhams pour le foncier ».
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