
Les contribuables marocains, propriétaires de biens immobiliers, n’ont plus que quelques jours pour déclarer leurs revenus fonciers et payer leurs redevances. À compter du 1ᵉʳ mars, les retardataires subiront la rigueur de la loi.
Le financement des crédits à l’habitat est en pleine progression pendant que celui destiné à la promotion immobilière continue de stagner. La morosité du marché n’encourage pas les investissements qui sont reportés aux calendes grecques.
Le financement des crédits immobiliers ne cesse d’augmenter. Toutefois, il est en baisse, comparativement à dix années plus tôt. La demande est bien visible, selon les directeurs d’agences bancaires à Casablanca, à Rabat et à El Jadida.
En revanche, l’encours des crédits a atteint 273 milliards de DH, contre 265 milliards, une année auparavant, pour une hausse de 3%.
Ce taux, selon lavieeco.com, est en progression de 13,8%, comparativement à 2015. Ceci, selon la même source, révèle une évolution variée du crédit à l’habitat et de celui aux promoteurs.
Toutefois, les prêts destinés aux acquéreurs ont connu une augmentation de 4,5%, sur une année glissante, pour s’établir à 211 milliards de DH, ou encore de 20% comparativement, aux sept premiers mois de 2015.
Quant à l’encours des crédits liés à la promotion, il est en stagnation entre 2018 et 2019, à 59 milliards de DH, mais en recul de 4,2% sur les trois dernières années.
Cette situation peut se justifier par le fait que les promoteurs immobiliers, face à la contrainte de l’écoulement de leurs nouveaux logements, peinent à investir et reportent leurs décisions d’investissement, en raison des problèmes qui pèsent sur leur trésorerie, indique un membre de la profession.
Au niveau des acquéreurs, ceux-ci ne manquent pas de saisir les opportunités, lorsqu’elles se présentent. Ils sont mieux lotis, vu les meilleurs conditions de financement actuelles, qui leur sont offertes avec un taux d’intérêt long qui se situe en moyenne à 4,3%.
« Il faut dire aussi qu’aucune raison ne justifie une hausse prochaine des taux. Une baisse prochaine est même prévue d’ici le quatrième trimestre », explique une source bancaire rapportée par le même média.
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