
Dans son rapport annuel de stabilité financière en 2023, Bank Al-Maghrib (BAM) met en avant la solidité des institutions bancaires, principale source de financement de l’économie marocaine.
Les membres du conseil d’administration du Crédit Agricole Alpes-Provence se sont réunis à Fès, la semaine dernière. « L’objectif du voyage est de dévoiler aux membres le dynamisme du Maroc, non seulement dans l’économie générale, mais aussi dans le secteur de l’agriculture. Car, le Maroc est le concurrent direct de nos agriculteurs, notamment pour le secteur des légumes », indique Dominique Millour, directeur général du conseil.
La rencontre était donc l’occasion, selon lui, de montrer aux administrateurs de la banque française, qu’il serait intéressant d’envisager des investissements dans le Royaume.
Les sujets des politiques françaises dans le domaine du transport maritime ont également été abordés. « Grâce au nouveau port de TangerMed, nous pouvons améliorer les échanges inter-méditerranéens ». Le Crédit Agricole Alpes-Provence est par ailleurs déjà présent au pays, à travers son partenariat avec le Crédit du Maroc.
De son côté, Pierre-Louis Boissière, président du directoire du Crédit du Maroc, souligne que son entité représente le Crédit Agricole sur l’ensemble du territoire national. Elle gère également les intérêt de la société holding et maison mère de la banque française. « Nous dirigeons aussi les comptes des clients qui veulent se développer en France ». Pour Boissière, les projets immobiliers et touristiques constituent une niche plus qu’intéressante. « Nous constatons qu’il y a un intérêt particulier pour ce secteur. Nous accueillons très régulièrement des entreprises françaises qui souhaitent y investir ».
Crédit du Maroc compte d’ailleurs engager une importante opération de recrutement : « Notre programme de 2008 devrait prévoir l’embauche de 300 à 350 collaborateurs », affirme Boissière. Pour l’instant, il n’a pas été possible de savoir combien de nouvelles agences la banque marocaine comptait ouvrir, ni de connaître le budget qui serait réservé à cet effort de développement.
L’Economiste - Youness Saad Alami
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