Le traitement des détritus hospitaliers est devenu un casse-tête depuis la crise épidémiologique. Les entreprises chargées de cette tâche sont débordées. Selon le quotidien Assabah, l’opération de traitement de ces déchets médicaux a été réduite seulement au découpage, sans la désinfection. L’entreprise située à Bouskoura a fait l’objet d’une perquisition et la gendarmerie a pu saisir une grosse quantité de déchets, bien au-delà de la capacité indiquée. Une situation qui a laissé de nombreuses interrogations dans le secteur. Les déchets médicaux sont délicats, surtout ceux liés à la pandémie du Covid-19.
Les gendarmes, après avoir saisi toutes les matières stockées, ont envoyé des échantillons à analyser au laboratoire. C’est après réception des résultats du laboratoire, que les autorités prendront à l’encontre de cette société, les sanctions adéquates. Le quotidien rapporte que la loi prévoit des peines allant de trois mois à deux ans de prison et une amende de 2 millions de dirhams pour ce genre de cas.
Le ministère de l’Intérieur avait appelé au respect des cahiers de charges, pour une gestion efficiente de ces déchets, dont la mauvaise gestion, pourrait répandre la pandémie du coronavirus, précise le quotidien.