Un rapport publié par l’ONG Global Integrity sur la corruption dans le monde arabe avant les révoltes, fait état d’une hausse importante de ce fléau au Maroc, au Yémen ou encore en Égypte.
Le rapport démontre ainsi que la corruption au Maroc, comme dans les autres pays touchés par le "Printemps arabe", est en croissance constante depuis 2006.
Il dénonce l’importance des barrières mises aux médias indépendants, le manque de transparence sur le patrimoine des membres du gouvernement ou encore le manque de contrôle quant au détournement de biens appartenant à l’État, autant de manquements qui favorisent la corruption.
Ce document conclut que la lute contre la corruption, au Maroc et dans la région MENA, a été menée avec peu de rigueur ces cinq dernières années et que seuls Israël et les Émirats Arabes Unis font "un peu mieux".