L’affaire a éclaté en juin dernier lors d’une réunion consacrée à la politique de la ville présidée par le ministre de l’Habitat, Nabil Benabdellah.
Ahmed Bouhmid, président de l’Union des petits promoteurs immobiliers, avait saisi l’occasion pour affirmer au ministre qu’un promoteur immobilier présent dans la salle, s’était vu demander un pot de vin de 400.000 dirhams par un élu local, pour le règlement d’un dossier concernant des irrégularités de construction.
Sur 280 dossiers déposés par des promoteurs immobiliers à Casablanca, trente ont été résolus grâce à la corruption, affirme Ahmed Bouhmid, cité par Al Ahdat Al Maghribia.
Les conflits ayant été réglés concernent essentiellement de hauts responsables de la ville, ou des proches d’élus locaux et des cadres de partis politiques.