Après avoir été d’une grande utilité à l’État au plus fort de la crise sanitaire liée au coronavirus, certaines cliniques privées agréées offrent leurs services à la population. Sauf que les choses ne se déroulent pas dans les règles de l’art. Ces cliniques pratiquent une tarification libre, sans contrôle. Excédés, les patients dénoncent des factures abusives et des mauvais traitements.
Dans des vidéos partagées sur les réseaux sociaux ces derniers jours, des Marocaines et Marocains dénoncent, à visage découvert, les pratiques frauduleuses de certaines cliniques qui surfacturent les prestations, rapporte Maroc Hebdo.
Certains font savoir que des patients sont contraints de payer des factures salées alors qu’ils n’ont pas été mis à l’isolement et n’ont suivi aucun traitement anti-covid comme l’exige le protocole sanitaire.
Les exemples sont légion. Le groupe Akdital applique par exemple une tarification assez spéciale. "Alors que le tarif du séjour en réanimation ne doit pas dépasser 2 500 dirhams/jour, ce groupe exige des patients une avance de 60 000 à 100 000 dirhams avant toute admission, soit en espèces, soit sous forme de chèques de garantie".