Ainsi les demandes formulées par les quatre Franco-marocains Fouad Charouali, Rachid Aït El Hadj, Bachir Ghoumid, Redouane Aberbri et le Frranco-truc Attila Turk, accusés d’être liés au groupe responsable des attentats de Casablanca en 2003, ont été rejetées par le Conseil d’Etat.
Saisi en urgence par les cinq hommes, la plus haute juridiction administrative a estimé « au vu de l’argumentation des requérants, qu’il n’existait pas de doute sérieux sur la légalité de ces décrets. Il a donc refusé de faire droit à ces demandes de suspension » et rappelle que les déchéances de la nationalité française attaquées par les requérants pour « excès de pouvoir » restent applicables jusqu’à ce que « le Conseil d’Etat se prononce définitivement sur leur légalité ».
Les cinq hommes risqueraient d’être « torturés » dans leur pays d’origine ont estimé leurs avocats respectifs. Ils ont été condamnés en 2007 à des peines allant jusqu’à six ans de prison pour « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte terroriste »