Les Marocains boudent le chocolat
Chaque fin d’année, le marché marocain du chocolat connaît son pic. Mais cette année, en raison de la crise sanitaire, les Marocains semblent avoir boudé ce petit plaisir.
La consommation de chocolat a augmenté malgré le Covid. Les tablettes et barres de chocolat sont de plus en plus vendues. C’est ce qu’on peut comprendre des données publiées par le patron d’une des plus grandes firmes, Nestlé, installée au Maroc.
C’est aux confrères de l’Economiste qu’Imane Zaoui, Directrice générale des affaires de Nestlé Maroc s’est confiée. À l’en croire, le Covid avec ses mesures de restrictions ont impacté les habitudes alimentaires avec une incidence sur le commerce. Les mois de confinement des Marocains n’ont pas fait l’affaire de la grande consommation. Toutefois, les chocolateries et les confiseries ont échappé à la mévente. Selon les données d’AC, Nielsen, le secteur est en nette progression de 2018 à 2020, « 670 millions de DH à plus 710 millions de DH ».
La consommation ne faiblit pas et cela fait l’affaire des industriels nationaux du secteur tels que la compagnie chérifienne de chocolaterie, Pralinor, Ebbo, Bigor ou Pastor. Ces derniers, ont augmenté ces dernières années leur production pour satisfaire à la demande. La consommation en chocolat du Marocain a probablement dépassé 1 kilogramme par an enregistré en 2018. Idem pour la production qui devrait dépasser les 15 000 tonnes réalisées en 2019. Il s’agit principalement de chocolat en barres, en blocs, en plaques (fourrés et non fourrés) et autres confiseries chocolatées, indique l’Économiste.
Outre la production locale, les labels internationaux avec leurs produits se sont imposés sur le marché marocain, avec leur marque visiblement très prisée. On peut citer Mars, Ferrero, Maruja, Mondelez et Nestlé. Ces derniers grâce à une politique de rapport-qualité prix, se distingue dans ce vaste environnement concurrentiel. La directrice de Nestlé dira qu’une partie des consommateurs recherche des produits de grande qualité.
Ces différents acteurs, internationaux et locaux ont aussi dans leur politique commerciale, changé les techniques de vente en se rapprochant plus de la clientèle dans les régions. Ce qui explique aussi le boom constaté. « Des investissements qui vont nous permettre de nous connecter encore plus étroitement avec nos consommateurs », a-t-elle déclaré.
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