A l’issue de ce débat organisé samedi à Rabat, les participants ont mis l’accent sur la nécessité de multiplier les mécanismes de communication et de concertation avec l’ensemble des composantes de la communauté marocaine établie à l’étranger et de développer les recherches traitant des affaires de l’émigration marocaine.
Ils ont en outre insisté sur la nécessité de faire de la journée nationale de la communauté marocaine établie à l’étranger, une occasion pour attirer l’attention sur cette frange de citoyens, pour s’enquérir de leurs problèmes, faciliter et améliorer les conditions de leur transit et de leur accueil tout au long de l’année, de les faire bénéficier de facilités leur permettant d’investir leurs capitaux, ainsi qu’à les encourager à créer des projets de développement dans les régions dont ils sont originaires.
Les participants au débat ont par ailleurs appelé à la mise en place de mécanismes devant permettre aux Marocains résidant à l’étranger de contribuer à la vie politique de leur pays d’origine, sachant que leur participation politique fait partie intégrante de leur citoyenneté, à même de garantir leurs droits et obligations.
Les enfants des Marocains établis à l’étranger doivent, à leur tour, faire l’objet d’une attention particulière et rester attachés à leur pays d’origine, à leur identité marocaine et à ses valeurs culturelles, ont-ils poursuivi, ajoutant que la femme marocaine émigrée a également droit à cette attention et doit être protégée contre toutes les formes d’exploitation.
Les étudiants et chercheurs marocains à l’étranger sont aussi invités à mettre leur expérience et leur savoir-faire au profit du développement de la patrie. Après avoir mis en lumière l’importance d’ouvrir des chaires universitaires traitant des questions des émigrés, les intervenants ont souligné la nécessité de protéger les émigrés marocains contre toute forme de discrimination raciale, et de préserver leurs droits et biens.
Ils ont, d’autre part, considéré que la représentativité au sein du Conseil Supérieur de la Communauté Marocaine à l’Etranger doit concerner toutes les franges de la communauté immigrée ainsi que les forces politiques et syndicales du Maroc, en appelant à la mise en place dans les pays d’accueil de sections locales élues.
A rappeler que les débats de cette rencontre se sont articulés autour de deux axes : "les mécanismes nationaux et internationaux de protection des droits de la communauté marocaine résidant à l’étranger" et "le traitement institutionnel des problèmes de la communauté marocaine à l’étranger".