58 % des nouveaux emplois créés par le commerce en ligne devraient concerner les biens de consommation, précise le cabinet. Dans ce lot, 18 % des emplois concerneront les services tandis que 9 % concerneront le secteur des voyages et de l’accueil.
"Ces entreprises pourraient également stimuler les économies africaines, en augmentant l’offre de biens et de services, en rendant les actifs plus productifs et en débloquant la nouvelle demande dans les régions éloignées, ce qui stimulera les dépenses de consommation", souligne l’institution.
D’après la BAD, il s’agit d’une véritable opportunité de diversification des secteurs d’investissement sur un continent où la population en âge de travailler devrait atteindre le milliard d’ici 2030 contre 705 millions en 2018. D’autant que près de 12 millions de nouveaux emplois peuvent être créés en Afrique chaque année pour résoudre progressivement le chômage des jeunes.
L’atteinte de cet objectif passe entre autres par le renforcement du partenariat public-privé. En clair, BCG appelle les gouvernements à associer davantage le secteur privé aux investissements publics, pour développer les infrastructures nécessaires au développement de l’économie numérique.
L’entreprise américaine indique par ailleurs que 90 % des fonds collectés pour le commerce électronique en Afrique sont concentrés dans seulement cinq pays (Egypte, Kenya, Maroc, Nigeria et Afrique du Sud).