Le Maroc va renégocier son partenariat avec l’Europe
Le Maroc et l’Union européenne préparent déjà la période post-coronavirus. Ils ont décidé à l’unanimité de réviser en profondeur leur partenariat pour de nouveaux horizons.
La Commission européenne dénombre 43 nouvelles mesures de restrictions prises en 2019 émanant de 22 pays dont le Maroc.
À l’heure où le Maroc propose un partenaire à long terme à l’Europe, un récent rapport de la Commission européenne sur les barrières au commerce et à l’investissement met le royaume en difficulté. Ce rapport énumère les anciennes barrières toujours en vigueur et les nouvelles. Il s’agit d’une taxe de 3% sur la majorité des biens importés instaurée par le Liban, des restrictions à l’accès du marché chinois des télécommunications et "les nouvelles exigences du Maroc en matière de produits pharmaceutiques".
Le cas du royaume rappelle un léger ralentissement noté à partir de 2018 dans l’octroi des autorisations préalables nécessaires à toute importation de médicaments au Maroc de la part de la Direction du médicament et de la pharmacie (DMP) du ministère de la Santé, rapporte Challenge.ma.
Entre 2007 et 2017, les importations en valeur ont plus que doublé en passant de 2,6 milliards de dirhams à environ 6 milliards de dirhams. Toutefois, on observe une décélération de cette croissance ces deux dernières années en raison de l’allongement précité du process d’obtention des sésames d’importation.
Aller plus loin
Le Maroc et l’Union européenne préparent déjà la période post-coronavirus. Ils ont décidé à l’unanimité de réviser en profondeur leur partenariat pour de nouveaux horizons.
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