Afin de réduire le risque de financement du terrorisme, le ministère de l’Intérieur a publié un guide destiné aux associations qui sont des cibles vulnérables. Une manière pour le département d’Abdelouafi Laftit de tenter de couper le mal à la racine.
Dans ce guide, le ministère de l’Intérieur met en garde les associations contre des situations, où une partie de l’argent qu’elles auront collecté à des fins caritatives pourrait être détournée pour financer des activités terroristes, rapporte Al Ahdath Al Maghribia. Aussi, a-t-il mis en garde contre le danger que pourraient représenter les personnes rentrées des zones de conflit. Il a été constaté que des anciens jihadistes rentrés de Syrie ou d’Irak sont susceptibles de reprendre leurs activités, après avoir purgé leur peine d’emprisonnement. Pour y parvenir, ils essaient d’infiltrer des associations qu’elles utilisent, pour mettre en exécution leur agenda terroriste. Un constat corroboré par le Groupe d’action financière (GAFI). Ce dernier a identifié les organisations à but non lucratif comme vulnérables à une exploitation à des fins de financement du terrorisme.
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Autre source de financement du terrorisme : les activités de collecte de fonds lancées sur les réseaux sociaux comme Telegram, Twitter, Instagram et Facebook pour mobiliser du soutien pour une cause, notamment des actions de bienfaisance. L’argent collecté est souvent détourné pour servir d’autres causes que celles déclarées.