Le marché immobilier espagnol reste un eldorado pour les investisseurs étrangers. Selon les dernières données, ces derniers ont acquis 15 % des logements vendus au cours du dernier trimestre, soit un point de plus qu’il y a dix ans. Parmi eux se...
Dans une intervention face aux membres de la chambre des représentants, le président de la Chambre des comptes, Driss Jettou, s’est insurgé contre le sort réservé à ses études qui ne trouvent pas "preneurs".
Interpellé sur le sort de ses rapports, notamment au sujet du rapport sur "l’évaluation du programme Ville sans bidonville, entre 2008 et 2018", le président de la Cour des comptes s’est emporté. Driss Jettou a renvoyé la balle aux parlementaires, qui ont boudé pendant longtemps ses études. À l’en croire, la Cour des comptes remplit parfaitement sa mission, élaborant des rapports sérieux envoyés aux institutions concernées.
À ce titre, Driss Jettou a rappelé que 40 à 50 études étaient rendues publiques chaque année par son institution, et que ces rapports éminemment pertinents pour l’économie nationale étaient pour la plupart sous-estimés et sont en souffrance dans les tiroirs.
Pour le quotidien Assabah, la Cour des comptes n’a pas manqué de pointer les principaux dysfonctionnements et a appelé, entre autres, au renforcement des mécanismes de contrôle et à la vulgarisation de l’offre des aides publiques contre l’habitat insalubre, pour ne pas induire les bénéficiaires en erreur.
Le président a par ailleurs établi une corrélation directe entre la prolifération des bidonvilles et les phénomènes d’exode rural, sur fond d’absence de stratégie d’aménagement des territoires.
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