Le Chinois Citic Dicastal inaugure sa deuxième usine à Kénitra

Spécialisé dans le moulage d’aluminium et dans la production de pièces automobiles en aluminium, le groupe chinois Citic Dicastel vient d’inaugurer sa deuxième usine de production de jantes en aluminium. Pour un investissement global de 350 millions d’euros, l’usine a été inaugurée samedi 26 décembre à Kénitra.

Lancée depuis novembre 2019, la nouvelle usine multipliera la capacité de production annuelle pour atteindre 6 millions de jantes, avec la création de 1 250 emplois, allant ainsi au-delà des objectifs prédéfinis. L’usine produira également des produits premium de haute finition en matière de peinture et une gamme de jantes plus grandes.

Lors de la cérémonie, Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, a indiqué que ce nouvel investissement prouve la résistance réelle du secteur automobile marocain et atteste de la confiance des leaders mondiaux de l’industrie automobile en la destination Maroc. De plus, la compétitivité du secteur automobile national se développe grâce au renforcement de l’intégration locale sincère et la décarbonation de la production, via le recours aux énergies renouvelables.

Pour le directeur général de Dicastal Morocco Africa, Badr Lahmoudi, plusieurs difficultés ont jalonné la réalisation de cette deuxième usine mise en place en pleine crise sanitaire mondiale. Mais le Maroc a su gagner la confiance du groupe et a prouvé son potentiel, grâce à la qualité de ses compétences et ses infrastructures. Ainsi, le groupe compte mettre en place un poste de haute tension pour plus d’efficacité énergétique et pour faciliter l’utilisation d’énergie renouvelable, a souligné Lahmoudi, précisant que le projet sera réalisé en partenariat avec l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), pour un montant global de 60 millions de dirhams.

Pour rappel, la première usine de Dicastal fonctionne depuis son inauguration en juin 2019, et emploie plus de 650 personnes. Cette première usine a nécessité un investissement de plus de 147 millions d’euros.