Ça se complique pour les musulmans de Chine. Outre la persécution des musulmans, les autorités de Pékin attaquent les symboles islamiques dans la région du Turkestan Oriental occupée, où vit la minorité musulmane ouïghoure et dans d’autres régions.
Ces attaques sont devenues fréquentes depuis l’entrée en vigueur d’une nouvelle loi en 2018 visant à "siniser" l’islam durant les cinq prochaines années. Dès lors, l’ensemble des musulmans des différentes ethnies à travers le pays, sont privés de leurs libertés religieuses.
Au nombre des restrictions, on peut citer entre autres les campagnes anti-halal menées dans les différentes provinces et la destruction totale ou partielle des mosquées. Ainsi, les autorités de la ville de Linxia (Gansu) surnommée la "petite Mecque chinoise", ont ordonné la destruction des dômes et des minarets de plusieurs mosquées de la ville. La grande mosquée Qianheyan et la mosquée Baijiazhuang ont été privées de leurs quatre minarets géants et de leur dôme central.