88 % des Marocains ne souhaitent pas avoir d’ami homosexuel
88 % des Marocains ne voudraient pas d’ami homosexuel, selon une étude réalisée par l’Institut marocain d’analyse des politiques (MIPA).
Les autorités marocaines ne semblent pas adoucir leur position concernant la question de l’homosexualité. On apprend aujourd’hui qu’une vingtaine d’homosexuels ont été arrêtés à Casablanca.
Cité par le site TelQuel, le collectif marocain de défense des LGBT Aswat affirme que durant les trois premiers mois de l’année 2016 19 personnes ont été arrêtées puis poursuivies pour « perversion homosexuelle ». Elles l’ont été en vertu de l’article 489 du code pénal qui criminalise « les actes licencieux ou contre-nature avec un individu du même sexe ».
Aswat soutient que quelques unes des 19 personnes « ont vu leur domicile inspecté sans leur accord » et qu’elles ont été contraintes de signer les procès verbaux de la police « sans qu’il leur soit permis d’en valider le contenu » .
Si le collectif s’exprime aujourd’hui sur ces arrestations, c’est que le Maroc fait la une de la presse nationale et internationale depuis l’arrestation de deux adolescentes. Elles ont été interpellés le 27 octobre dernier après avoir été surprises par un voisin en train de s’embrasser. Prévenue par les parents, la police les a placées en garde à vue avant de les incarcérer. La médiatisation de l’affaire a poussé la justice à les libérer mais elle doivent se rendre au tribunal avant la fin du mois.
Aller plus loin
88 % des Marocains ne voudraient pas d’ami homosexuel, selon une étude réalisée par l’Institut marocain d’analyse des politiques (MIPA).
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