
La lutte contre la corruption ne produit pas de résultats encourageants au Maroc qui est mal logé dans les classements mondiaux depuis quatre ans.
L’ancien détenu et militant des droits humains Chakib Khyari, libéré le 14 avril dernier, a finalement reçu le prix de l’intégrité 2010 de l’Association Transparency Maroc en mains propres mardi à Casablanca.
Condamné en 2009 à trois ans de prison pour avoir dénoncé courageusement la complicité des autorités publiques dans le trafic de drogue au nord du Maroc, Chakib Khyari avait également été accusé d’avoir placé de l’argent sur un compte à l’étranger, sans en avoir informé l’Office marocain des changes.
Le militant rifain estime que le Roi Mohammed VI l’a gracié pour réparer les erreurs commises à son égard par le juge (EFE). Khyari affirme également que ce qui lui a causé le plus de tord est d’avoir déclaré que la lutte contre "le trafic de drogue menée par les autorités marocaines ne concernait que les petits trafiquants" alors que "les barons ont trouvé leur place au parlement".
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