Au Maroc, le secteur de l’immobilier sombre dans un immobilisme paralysant. Et, les défis à relever sont nombreux.
Casablanca, troisième place boursière africaine avec 54 milliards de dollars de capitalisation, est en passe de devenir la première place financière d’Afrique du Nord.
La bourse casablancaise, troisième par la taille après Johannesburg et Le Caire (60 milliards de dollars) en Afrique, pourrait rapidement dépasser cette dernière, en chute libre depuis la révolution sociale et le départ de Hosni Moubarak.
Le Maroc, pays où la croissance moyenne et de 5% et par conséquent pays le plus dynamique du Maghreb, dispose en effet d’atouts considérables. Le port Tanger Med, un secteur touristique en pleine croissance avec près de 10 millions de touristes par an, un réseau autoroutier important et quelque 100 milliards d’euros d’investissements attendus dans les cinq prochaines années (immobilier, TGV, énergies renouvelables, automobile, ...).
Politiquement plus stable que ses voisins, le Maroc s’est également engagé dans une projet de "hub financier marocain" d’envergure, le "Casablanca Finance City" (CFC). Ce projet, qui bénéficiera aux entreprises financières et étrangères, s’étalera sur une zone de 100 hectares et proposera des avantages fiscaux et de facilités de bails. Ce hub, qui ouvrira ses portes en 2014, devrait par ailleurs permettre la création de 35.000 à 55.000 emplois.
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