Grève de M’dina Bus : impossible de bouger à Casablanca
Pris de court, le mercredi 7 août 2019, au matin, par une grève des chauffeurs de M’dina Bus, les Casablancais ne savent plus à quel saint se vouer, surtout quand on connaît le...
M’dina bus, l’ancien délégataire des transports en commun a quitté Casablanca en laissant une ardoise salée. En tout, 60 fournisseurs cherchent désespérément à entrer en possession de leurs dus.
L’ancien délégataire du service des transports en commun par bus, M’dina Bus a non seulement laissé à l’abandon des bus en mauvais état, mais reste devoir à ses fournisseurs, rapporte L’Economiste.
"Du jour au lendemain, l’on se retrouve sans interlocuteur, abandonnés à notre sort", se désole Mohamed El Housni, président du Groupement interprofessionnel de l’automobile au Maroc (GIPAM). A l’en croire, huit entreprises membres de ce groupement ont des créances en souffrance, estimées à plus de 25 millions de DH.
M’dina Bus doit de l’argent à une soixantaine d’entreprises. Parmi elles, des entreprises vulnérables qui pourraient faire faillite si les créances ne sont recouvrées.
Le montant global des créances est estimé à plus de 60 millions de DH dans le secteur de la fourniture de pièces de rechange, 20 millions de DH dans le secteur de la distribution de carburant et autant pour les assurances, précise la même source.
Alsa Al Baida, le nouveau délégataire des transports en commun à Casablanca ne se soucierait pas de la situation des fournisseurs mais leur demanderait plutôt de continuer à "se sacrifier", afin d’approvisionner en pièces de rechange le parc délabré des bus casablancais encore exploités, avant la réception des nouveaux bus prévus.
Aller plus loin
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