Après le puissant et dévastateur tremblement de terre du 8 septembre, les enfants marocains se rendent à l’école et reçoivent les cours sous des tentes. Certains ont du mal à s’adapter, tandis que d’autres tentent d’« oublier la tragédie ».
L’école Ibn Douraid, relevant de la délégation de Moulay Rachid-Sidi Othmane a connu, dans la matinée du 06/10/2003, un événement douloureux : une institutrice a jeté par la fenêtre du 1er étage de l’établissement deux de ses élèves dont l’un s’est évanoui en l’espace de quelques temps avant de reprendre conscience alors que l’autre s’en est sorti indemne.
A peine informée, madame la déléguée s’est rendue sur les lieux pour s’enquérir des circonstances de l’événement afin d’en informer les autorités compétentes. En effet, l’élève blessé a été immédiatement transporté à l’hôpital Ibn Rochd pour subir des examens et recevoir les soins nécessaires.
Quant aux mesures prises à l’issue de cet incident, madame la déléguée, sur décision de monsieur le directeur de l’Académie régionale de l’éducation et de la formation a procédé à la suspension de l’institutrice de ses fonctions jusqu’à nouvel ordre.
La police a, de son côté, entamé une enquête pour en déterminer les circonstances.
En fait, l’institutrice qui accomplissait son devoir comme cela a été des années durant avec dévouement, abnégation et fidélité a repris son travail dans de bonnes conditions après avoir bénéficié d’un congé de maladie du 26/09/2003 au 03/10/2003, justifié par un certificat médical délivré par un médecin généraliste.
Monsieur le ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse, juste après en avoir été informé, a chargé le directeur de l’Académie régionale de l’éducation et de la formation et madame la déléguée du MENJ à Moulay Rachid de veiller de très près sur l’état de santé de ces élèves et de rendre visite à leurs familles pour leur transmettre sa profonde tristesse tout en leur souhaitant un prompt rétablissement.
Les mesures entreprises par la délégation ont été telles que l’établissement a repris son cours normal par le remplacement de l’institutrice le jour même.
A signaler ainsi que cette institutrice n’a jamais présenté des symptômes indiquant qu’elle contractait une maladie ou un dysfonctionnement justifiant l’acte perpétré.
Al Bayane, Maroc
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