Casablanca aura trois nouvelles gares ferroviaires

Trois nouvelles gares ferroviaires seront bientôt construites à Casablanca dans le cadre du projet d’augmentation de la capacité ferroviaire entre Kénitra et Marrakech. 

Outre les nouvelles gares de Sidi Bernoussi, Aïn Sebaâ, Mers Sultan, Hay Hassani et Aïn Chock, prévues à l’intérieur du périmètre de Casablanca, il y a trois autres qui seront construites dans la capitale économique. Il s’agit de Casa-Sud, Grand stade de Casablanca et Aéroport Mohammed V. L’Office national des Chemins de fer (ONCF) prépare le lancement des études de circulation et d’intermodalité entre ses grandes gares. Sont concernés par ces études les sites de ces trois nouvelles gares, en plus de Marrakech Palmeraie qui seront intégrées au sein des pôles d’échange. D’ores et déjà, l’ONCF a lancé un appel dont l’ouverture des plis est prévue jeudi 18 juillet, fait savoir L’Économiste. Il est question de définir le schéma de circulation et le dimensionnement des espaces d’intermodalité dans le périmètre de l’étude. Celle-ci vise non seulement à déterminer les futurs besoins en déplacement, les liaisons avec les infrastructures de transports en commun existants (tramway, busway, bus…), les espaces de stationnement et diminuer les nuisances du trafic, mais elle devra également tenir compte de la circulation des voitures, poids lourds, transports en commun, taxis… ainsi que de l’impact des pôles urbains multiservices nommés « Pôles d’échange » et du projet de la gare sur les futurs modes de déplacement.

La réalisation des projets de construction des gares Casa-Sud, Grand stade de Casablanca, Aéroport Mohammed V et Marrakech Palmeraie qui entrent dans la droite ligne du projet d’augmentation de la capacité ferroviaire entre Kénitra et Marrakech revêt d’une importance capitale. Elle permettra d’accompagner l’arrivée des flux futurs de la LGV et la ligne classique et de valoriser le site de la gare. « Ces nouvelles gares doivent intégrer modernité, respect de l’environnement et fonctionnalités des espaces. Leur situation dans des zones particulièrement denses nécessite une réorganisation des accès routiers et piétonniers », souligne la publication.