Hind Barch
Véritable tragédie pour le Maroc et ses parents. Hind Barch ne pourra plus piloter. Elle ne pourra plus porter ce rêve qu’elle a nourri pendant des années avec ses parents qui fondaient leurs espoirs sur elle.
Jeune pilote de 22 ans formée à l’école d’aviation, Cargair, Hind Barch avait décollé de l’Aéroport de Mirabel, le mercredi 4 septembre, pour effectuer une manœuvre, ’’Touch and go’’, à Sherbrooke et accumuler davantage d’heures de vol, de jour et de nuit, en vue d’obtenir une licence professionnelle et devenir pilote de ligne commerciale à la Compagnie, Air Transat. Malheureusement, elle n’est pas revenue.
Pendant trois jours, ses parents ont gardé l’espoir de la retrouver, grâce aux recherches nationales lancées, une fois qu’elle avait disparu des radars. L’hélicoptère des forces canadiennes a localisé l’appareil qui manquait à l’appel depuis le mercredi dernier soir, dans le secteur de Racine, avant de constater son décès.
Face à cette nouvelle, la famille « ébranlée ne pouvait répondre aux appels téléphoniques. Toutefois, elle attend avec impatience la dépouille de sa fille, ce dimanche 8 septembre, après l’autopsie légale ».
Bien que bouleversés par ce crash et, en attendant les résultats de l’enquête, ses parents, Touria Maataoi et Khalid Barch, n’ont pas manqué de marquer leur surprise face à la mobilisation nationale, notamment, avec la participation des bénévoles qui ont arpenté le secteur où la jeune femme était portée disparue.
« Merci beaucoup pour votre participation. […] Je sais que vous avez des engagements pour la fin de semaine et tout, j’en suis consciente. Mais vous avez laissé tout ça pour venir en aide à une personne que vous ne connaissez même pas, dont vous avez entendu parler dans les nouvelles, mais moi je la connais, c’est ma fille », pouvait-on lire sur la page Facebook de l’un de ces parents.