Interpellé par un groupe parlementaire sur le droit des Marocains résidant à l’étranger (MRE) à participer aux élections au Maroc, Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur a répondu sans détour.
La campagne électorale pour les législatives du 25 novembre prochain a démarré samedi. Après l’adoption par référendum de la nouvelle constitution en juillet dernier, les partis politiques aiguisent leurs armes pour tenter de séduire les 13,6 millions de personnes inscrites sur les listes électorales.
Au total, ce sont 33 partis politiques qui sont en lisse pour les 395 sièges de la première chambre du Parlement. Les campagnes de séduction battent leur plein sur les chaînes télévisées.
Les discours des partis politiques eux, se ressemblent. Les éternels visages qui récidivent promettent monts et merveilles aux marocains, dont on ne connaît pas les tendances politiques puisque les sondages d’opinion sont interdits au cours de la période électorale.
Les élections seront supervisées par quelque 4000 observateurs locaux et internationaux. La transparence serait au rendez-vous promettent les autorités.
Les coalitions formées et les compromis entre partis politiques, façonneront certainement le résultat final des élections, où pour éviter la balkanisation il faut constituer une majorité.
En 2007, le taux de participation aux législatives était de 41% d’électeurs. Le Parti Justice et Développement (PJD) qui dérange avait décroché le premier nombre de voix, alors que le parti de l’Istiqlal avait remporté 46 sièges au parlement.
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