Début de la campagne législative au Maroc

13 novembre 2011 - 20h31 - Maroc - Ecrit par : Jalil Laaboudi

La campagne électorale pour les législatives du 25 novembre prochain a démarré samedi. Après l’adoption par référendum de la nouvelle constitution en juillet dernier, les partis politiques aiguisent leurs armes pour tenter de séduire les 13,6 millions de personnes inscrites sur les listes électorales.

Au total, ce sont 33 partis politiques qui sont en lisse pour les 395 sièges de la première chambre du Parlement. Les campagnes de séduction battent leur plein sur les chaînes télévisées.

Les discours des partis politiques eux, se ressemblent. Les éternels visages qui récidivent promettent monts et merveilles aux marocains, dont on ne connaît pas les tendances politiques puisque les sondages d’opinion sont interdits au cours de la période électorale.

Les élections seront supervisées par quelque 4000 observateurs locaux et internationaux. La transparence serait au rendez-vous promettent les autorités.

Les coalitions formées et les compromis entre partis politiques, façonneront certainement le résultat final des élections, où pour éviter la balkanisation il faut constituer une majorité.

En 2007, le taux de participation aux législatives était de 41% d’électeurs. Le Parti Justice et Développement (PJD) qui dérange avait décroché le premier nombre de voix, alors que le parti de l’Istiqlal avait remporté 46 sièges au parlement.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Partis politiques - Elections - Elections 2011

Ces articles devraient vous intéresser :

Les MRE pas près de voter

Interpellé par un groupe parlementaire sur le droit des Marocains résidant à l’étranger (MRE) à participer aux élections au Maroc, Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur a répondu sans détour.

Maroc : quand l’achat des voix s’invite dans les élections

Au Maroc, certains présidents de commune, candidats à leur succession à l’occasion de la session d’octobre, sont accusés d’avoir commencé à acheter les voix de certains élus pour garantir leur réélection.