Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, a apporté des clarifications au sujet des démolitions dans les zones côtières.
Des moyens et beaucoup de volonté. Cette fois, pour traiter la question des déchets ménagers, l’Etat a décidé de se donner les moyens de ses ambitions. Une question qui s’intègre dans le cadre de sa politique de protection de l’environnement.
Après la mise en place du cadre juridique, on passe à la réalisation du Programme national des déchets ménagers (PNDM) qui nécessitera la mobilisation de 37 milliards de DH durant la période 2008 à 2015. Dans ce cadre, trois conventions de partenariat ont été signées, hier à Rabat, entre les départements concernés. Des conventions paraphées par Sâad Hassar, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, et Abdelkébir Zahoud, chargé de l’Eau et de l’Environnement.
La première vise à aider les communes à améliorer les prestations du service de la collecte des déchets. Ce projet, qui touchera plus de 40 communes, mobilisera une enveloppe annuelle de 300 millions de DH par an à l’horizon 2012. Le financement sera supporté conjointement par les deux partenaires : 200 millions par le ministère de l’Intérieur et 100 millions par le secrétariat d’Etat chargé de l’Environnement. Les deux autres conventions portent sur la mise à niveau des infrastructures des communes en matière d’assainissement liquide. Le coût du projet s’élève à 460 millions de DH dont 250 millions seront supportés par le département de l’Environnement et le reliquat par le ministère de l’Intérieur. L’Office national de l’eau potable (Onep) est également impliqué dans la réalisation de cette convention.
Le programme bénéficie aussi du soutien de partenaires internationaux, notamment la coopération technique allemande GTZ et la Banque mondiale (BM). La première mettra à la disposition du Maroc un prêt de 60 millions de dollars, soit près de 450 millions de DH. Et la seconde fournira également son appui pour développer et de mettre en œuvre le projet Mécanisme pour un développement propre (MDP) dans le secteur des déchets solides. Ce projet sera préparé en partenariat avec le Fonds de l’équipement communal (FEC).
A travers le PNDM, les responsables ambitionnent d’atteindre un taux de couverture de 90%. Le programme vise également la généralisation des décharges contrôlées pour permettre la fermeture de près de 300 zones de dépôt sauvages éparpillées dans les différentes communes.
Source : L’Economiste - Nour Eddine El Aissi
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