Une britannique « emprisonnée » dans un hôpital au Maroc

19 février 2025 - 22h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

À Marrakech, une touriste britannique se retrouve bloquée dans une clinique à cause de son incapacité à payer une lourde facture médicale. Elle est également confrontée à des menaces d’arrestation.

Des vacances qui tournent au cauchemar pour Collette Robinson. Elle passait des vacances à Valeria Madina Club Resort à Marrakech avec une amie. Alors qu’elle était assise au bord de la piscine le 11 février, cette touriste britannique a soudainement commencé à vomir. Admise d’urgence à la clinique Averroès, elle a été rapidement prise en charge. Les médecins lui ont diagnostiqué une crise cardiaque et lui ont posé un stent, rapporte MailOnline. Actuellement, l’ancienne tenancière de pub est toujours seule à l’hôpital et doit réunir 22 000 £ pour payer ses factures médicales.

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Alors qu’elle bénéficie d’une assurance voyage, Colette Robinson n’avait pas signalé un infarctus antérieur survenu en septembre 2024. En conséquence, son assureur a refusé la prise en charge des frais médicaux. Son fils Jack, âgé de 30 ans, et elle, ont proposé un paiement échelonné de la facture médicale. Une proposition rejetée par la clinique qui exige un règlement immédiat et intégral. À les en croire, les médecins de la clinique Averroès ont averti que Collette risquait d’être arrêtée si elle ne réglait pas l’intégralité du montant exigé.

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« J’ai comparé les prix au Maroc et je n’ai jamais vu personne payer autant pour ça. Elle continue à recevoir des menaces d’arrestation, déplore Jack. J’ai pleuré tout ce temps, normalement on peut arranger les choses, mais je ne peux pas arranger celle-là. » Il n’a pas les moyens pour couvrir ces frais médicaux et faciliter le retour de sa mère au Royaume-Uni. « Je ne peux pas y aller (au Maroc) tant que je ne sais pas si je peux aller la chercher et la ramener à la maison. » Il poursuit : « Ma mère est en voie de rétablissement, mais elle est prisonnière de cette situation. Son état mental se détériore, car elle sait qu’elle ne pourra quitter l’hôpital qu’après avoir payé la somme demandée », confie le trentenaire.

Face à cette situation, Jack a dû lancer une collecte de fonds.

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