
Une étude de l’Observatoire national des discriminations et de l’égalité dans le Supérieur (Ondes), parue cette semaine, met en évidence un obstacle majeur à l’emploi en France : le port du voile.
Des militants antiracistes de Nanterre ont de nouveau appelé jeudi à rebaptiser la rue des Suisses, où siège le Front national, du nom de Brahim Bouarram, un Marocain jeté dans la Seine le 1er mai 1995 par des manifestants issus d’un cortège du parti d’extrême droite.
"Nanterre est riche de ses mémoires, riche de la diversité de sa population, riche de toutes ses cultures et différences", écrivent les militants dans un courrier au maire (PCF) de la ville, Patrick Jarry, auxquels ils demandent "un geste symbolique fort" en rebaptisant ainsi la rue.
Issus notamment du MRAP, de SOS-Racisme, de la Ligue des droits de l’Homme (LDH), et de l’Association des Marocains de Nanterre, les signataires, rejoints par des élus locaux, reprennent un appel fait par le président du MRAP Mouloud Aounit en mai 2008, au moment où le FN annonçait son intention de s’installer dans cette municipalité communiste de l’ouest parisien.
Au cours d’une conférence de presse à Paris, le fils de Brahim Bouarram, Saïd, qui avait 9 ans au moment de la mort de son père, a apporté son soutien aux signataires de la lettre, qui "espèrent cette fois" être entendus du maire, qui avait lui-même fait savoir son hostilité à l’arrivée du FN dans sa ville.
Le parti de Jean-Marie Le Pen, en proie à des difficultés financières, a déménagé en novembre 2008 à Nanterre dans un bâtiment, Le Carré, beaucoup plus modeste que son siège historique, le Paquebot, à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).
Source : AFP
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