Au Maroc, les commerçants ont trouvé une astuce pour contourner le boycott des dattes algériennes qui, selon certains internautes, seraient « frelatées et toxiques », parce qu’elles proviennent « des oasis où l’armée française avait effectué des essais nucléaires ».
Selon une source autorisée, le boycott des dattes algériennes est bien suivi dans les souks de la plupart des villes marocaines. Fort de ce constat, des courtiers et des professionnels de produits alimentaires ont trouvé une astuce pour contourner cette campagne de boycott lancée sur les réseaux sociaux quelques jours avant le début du mois de ramadan. Ils procèdent au reconditionnement de tonnes de dattes algériennes dans des dépôts clandestins situés dans les zones périphériques, fait savoir le quotidien arabophone Assabah. Remballées dans des paquets sans spécification de leur origine, plusieurs marques de dattes algériennes sont revendues sur les marchés nationaux, fait-on également savoir.
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D’autres fraudeurs ont opté pour le reconditionnement de ces dattes dans des paquets estampillés d’origine tunisienne ou marocaine et la réduction de leur prix afin d’attirer les consommateurs. Pour écouler aisément le produit, de grands importateurs ont également lancé une campagne de publicité sur les réseaux sociaux. Ceux-ci récusent catégoriquement les rapports qui indiquent que les dattes algériennes contiennent des produits chimiques cancérigènes.