Plusieurs sources appellent au boycott des dattes algériennes non pas pour des raisons politiques, mais surtout parce qu’elles seraient cancérigènes, rapporte Assabah. Ces dattes présentent des risques pour la santé parce qu’elles ont été en partie cultivées dans des zones connues « pour avoir abrité à partir des années 60 des essais nucléaires français, ce qui a causé une pollution radioactive qui se transmet aujourd’hui encore aux plantations, et donc aux dattes ». Les dattes algériennes ont aussi une mauvaise réputation en Angleterre, où elles sont soupçonnées de causer des formes d’hépatite aux consommateurs. Ce fruit a été d’ailleurs interdit par une grande chaîne de distribution. Au Maroc, les autorités sanitaires avaient entre-temps découvert que plusieurs tonnes de dattes algériennes saisies dans un entrepôt près de Casablanca contenaient un produit conservateur non autorisé.
À lire : Nouvelle campagne de boycott des dattes algériennes au Maroc
Fort de ces constats, une campagne de boycott de ce produit a été lancée. Les autorités sont appelées à privilégier la consommation de dattes marocaines connues pour leur qualité et à œuvrer pour une meilleure structuration des circuits de distribution « afin de permettre de mieux valoriser le produit local, et d’en faire un atout pour l’économie nationale à l’export ».