Les petits enfants de Latifa sont restés coincés en Syrie, après que leur père, un djihadiste de Daech de 42 ans, a trouvé la mort en 2015, écrit le Huffpost citant l’agence de presse espagnole EFE.
« Mon fils et sa femme sont venus en Syrie sans ma permission. Après sept ou huit mois, sa femme a appelé pour m’annoncer qu’il était décédé et m’a demandé de venir la chercher, ainsi que ses enfants », a déclaré Latifa à l’agence de presse espagnole EFE.
Affolée, Latifa prend contact avec Daech, s’envole pour la Turquie où elle passe 2 jours, avant de rencontrer les membres de l’organisation dans l’ex-capitale Raqqa.
L’organisation avait promis de l’autoriser à voir ses petits enfants, mais ce ne fut pas le cas. Ils lui ont saisi, affirme-t-elle, son passeport, sa pièce d’identité et son téléphone portable. Désespérée, elle finit par retrouver ses petits enfants.
La situation s’empire quand, au lieu de rentrer en Turquie, « les radicaux lui ont demandé d’attendre », écrit EFE. « Ils sont restés à Raqqa jusqu’à ce que les forces kurdes en prennent le contrôle en octobre 2017 ».
Avec ses petits enfants, sa belle-fille et d’autres civils, ils ont été déplacés par les combattants de Daech vers un autre camp de détention. « Là, ils ont trouvé un passeur qui, six mois plus tard, les a emmenés à Al Shadadi, dans la province de Hasaka, mettant fin à leur captivité aux mains de Daech, puis ils sont entrés dans un camp contrôlé par les autorités kurdes », précise EFE.