Les prévisions seraient bonnes pour le Maroc et l’Afrique, indique l’homme politique qui avance que les prémices de ce nouvel ordre mondial doivent amener le royaume à se préparer pour prendre activement sa part dans le commerce et les relations internationales.
Rappelant le signal fort lancé la semaine dernière par les États-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni à travers le partenariat de Sécurité historique dénommé « Aukus », l’homme politique a estimé que le mirage d’une union européenne inébranlable s’éclipse avec la naissance d’un autre rapport de force. Cette nouvelle alliance prévoit aussi une collaboration des trois pays en matière de cyberdéfense, d’intelligence artificielle et de technologies quantiques, a-t-il ajouté.
Si pour l’heure, ce partenariat ne concerne pas l’Afrique, Haddad estime que cela ne saurait tarder. Notamment avec le Maroc qui se positionne comme un des porte-voix du continent, car, souligne-t-il, des indiscrétions révèlent que le Royaume-Uni et l’Australie s’apprêteraient à reconnaitre la marocanité du Sahara juste après la mise en place du nouveau gouvernement.
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Et si tel est le cas, poursuit Hadad, une nouvelle ère pourrait s’ouvrir en Afrique de l’Ouest avec une clôture définitive du dossier du Sahara marocain et un nouveau partenariat USA-GB-AUS-ISR-MAR pour un espace économique et commercial des plus étendus de la planète.
Une aubaine pour le Maroc et l’Afrique, conclut l’ancien ministre du Tourisme qui estime que « l’alliance du Maroc avec l’Europe » à travers l’Union européenne ne lui a rien apporté pour sa cause nationale : que des « louvoiements » et des manœuvres souterraines retardant la résolution de cette cause nationale, son développement économique.