Le Maroc a été le premier pays à reconnaître les États-Unis d’Amérique en 1777, a rappelé le chef militaire américain, indiquant que les relations entre les deux pays, vieilles de 200 ans, doivent être renforcées. Aussi, a-t-il mis l’accent sur le rôle du Maroc comme un allié « incontournable » en Afrique du Nord, grâce à sa « contribution conséquente » à la préservation de la paix et à la stabilité au Maghreb. Le Maroc, qui, a poursuivi le Général Rohling, accueille tous les ans cet exercice militaire conjoint, l’un des « plus importants et compliqués au monde auquel prennent part directement 8000 militaires venant de huit pays, en plus de 15 observateurs qui sont des participants potentiels pour l’exercice African Lion 2022 ».
Le responsable US a rappelé le matériel terrestre, aérien et maritime déployé ces deux dernières semaines, dans plusieurs activités interalliées à travers les territoires marocain et tunisien, dans le but de renforcer « l’interopérabilité entre les participants en matière de planification et de conduite d’opérations interarmées ».
Ce 17ᵉ exercice combiné maroco-américain « African Lion 2021 » se déroule dans les régions d’Agadir, Tifnit, Tan-Tan, Mehbes, Tafraout, Ben Guérir et Kenitra. Y prennent part, en plus des États-Unis d’Amérique et du Maroc, la Grande-Bretagne, le Brésil, le Canada, la Tunisie, le Sénégal, les Pays-Bas, l’Italie, ainsi que de l’Alliance Atlantique, ainsi que des observateurs militaires d’une trentaine de pays représentant l’Afrique, l’Europe et l’Amérique. « African Lion 2021 », prend fin ce 18 juin 2021.