
Les producteurs et commerçants de dattes au Maroc rassurent les consommateurs quant à la disponibilité et à des prix abordables de ce produit sur le marché pendant le mois sacré de Ramadan.
Le mois du ramadan devrait débuter, pour les musulmans, à la fin de ce week-end. Un mois de jeun et d’abstinence, entre le lever et le coucher du soleil, débutera alors pour environ 350000 pratiquants en Belgique. Mais, dès vendredi, la fête qui, à la fin du mois lunaire, marquera la fin du ramadan (Aïd el-Fitr) aura été au centre de certaines interventions politiques. En cause, la volonté de Benoît Cerexhe, chef de groupe CDH au Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale, de déposer lundi une proposition de résolution instituant un jour férié légal lors de l’Aïd el-Fitr. Une proposition qui a rapidement suscité des levées de bouclier au sein du MR mais aussi du CDH.
Mohamed Boulif, président de l’Exécutif des musulmans de Belgique, s’y montre plutôt favorable. « Ce serait un vrai signe de reconnaissance accordé aux musulmans de Belgique. De plus, ce serait évidemment un congé partagé par l’ensemble des citoyens vivant en Belgique et cela pourrait donc devenir quelque chose qui contribue à rapprocher les différentes communautés. »
Quand débute exactement le mois de ramadan ?
Il faut voir quand se termine le mois lunaire actuel, le début du ramadan est alors fixé au lendemain. Ce sera dimanche ou lundi. Samedi soir, le comité des théologiens se réunira pour recueillir toutes les informations disponibles et décider de cela. Le principe est que le ramadan commence quand il y a eu une observation sérieuse de la nouvelle lune. Mais avec une restriction : l’observation à l’oeil, ou à l’aide de télescopes, ne peut contredire les données scientifiques.
Comme chaque année, le ramadan sera pour l’occasion de lancer un message.
Oui. Un message vis-à-vis de la communauté : rappeler que ramadan est le mois le plus sacré, le mois du pardon et le mois du partage. Nous mènerons des actions plus particulières vis-à-vis des personnes âgées et seules, un problème croissant au sein de la communauté musulmane comme ailleurs. Il y aura aussi une action dirigée vers les prisonniers pour qui nous récolterons des dattes et des tapis de prières. Vis-à-vis des non-musulmans, nous voulons profiter de l’occasion pour expliquer ce qu’est le ramadan, son message de paix et de réconciliation. Depuis quelques années, des initiatives d’invitation de non-musulmans à la rupture de jeûn existent. J’espère que cette année, nous assisterons à une amplification de ces actions. Sans oublier les ruptures de jeûn populaires pour les plus démunis, des sortes de Restos du coeur musulmans, où les autres années, tout le monde était le bienvenu. Nous ne voulons pas faire de distinction religieuse dans les actions de solidarité.
L’islamophobie constatée après le 11 septembre est-elle toujours d’actualité ?
Il y a encore des actes d’islamophobie mais ce sont des actes isolés. Répétons que le 11 septembre, il y a aussi eu des victimes physiques musulmanes et que, psychologiquement, 95 pc des musulmans, ceux qui refusent cette vision guerrière de l’Islam, en ont également souffert.
La Libre Belgique
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