Le plus gros employeur bruxellois fait face à la justice. En mai dernier, la Ligue des Droits humains (LDH), en collaboration avec l’UNIA, a introduit une "action en cessation de discrimination" devant le Tribunal du Travail, à l’encontre de la Société bruxelloise de Travaux publics (STIB), rapporte 7sur7.be.
La plaignante est une juriste de formation. Elle a en effet déposé sa candidature à deux postes. Le premier est celui de Legal officer, et le second concerne celui de Business analyst. Il s’agit de deux fonctions qui ne sont pas en contact avec le public.
Selon l’UNIA et la LDH, l’évaluation de la jeune femme était bonne. En clair, c’est son intention de garder son voile qui a été à l’origine de son non recrutement.
A l’inverse, la STIB réfute ces allégations. "Si la personne n’a pas été retenue, c’est parce qu’elle ne disposait pas des compétences recherchées", martèle Françoise Ledune, son Porte-parole.
Pour l’heure, l’audience est fixée au 23 avril 2020. Il reste à savoir si le tribunal donnera raison à l’UNIA et à la LDH ou à la STIB.