Âgé de 48 ans, l’individu serait un prédicateur de haine, radicalisé du « Groupe de Masseik », lié aux attentats de Casablanca et Madrid, qui ont fait 250 morts en Espagne en 2003, indique le dernier rapport de la Sûreté de l’État, soutenant qu’il est un appui moral et financier au groupe terroriste État islamique.
Né en Belgique et père de deux enfants, il avait refusé en juin dernier de quitter le pays, suite à une procédure d’expulsion enclenchée contre lui par le Secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration, Sammy Mahdi, prétextant qu’il souffrait du syndrome de stress post-traumatique et craint d’être arrêté au Maroc.
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Cependant, le Conseil du contentieux des étrangers a décidé de rejeter la demande d’expulsion sur la base d’autres éléments. Selon cet organisme, les rapports de l’OCAM et de la Sûreté de l’État ne présentent pas de « base solide » pour expulser quelqu’un du territoire. Les accusations sont « trop vagues » et « trop générales ».
Le Conseil estime également que la Sécurité de l’État doit faire des déclarations plus concrètes, soulignant que les analyses ont été réalisées dans le cadre d’une condamnation pour terrorisme, alors qu’il ne faut pas en tenir compte.