
Des changements ont été opérés pour impacter positivement le secteur de l’immobilier. Le délai prévu dans l’article 573 relatif à l’introduction d’une action en justice pour défaut de garantie n’est plus limité à 365 jours.
La police locale et le parquet de Charleroi grondent : ce mercredi, le juge de la jeunesse a été forcé de relaxer un jeune dealer de 15 ans, faute de place dans les institutions publiques de protection de la jeunesse (IPPJ).
Mardi, la section stups démantelait un coffee-shop à Jumet. Dans ce logement reconverti en salon de dégustation de coke et d’héroïne, les enquêteurs ont intercepté deux jeunes revendeurs. L’un d’eux est parvenu à s’enfuir en sautant un mur de 5 mètres de haut.
A seulement 15 ans, le deuxième a pu expliquer son parcours, loin d’être anecdotique. Originaire du Maroc, il a réuni la somme de 1.200 euros qu’il a confiée à des passeurs pour traverser le détroit de Gibraltar. Ceux-ci lui promettaient un job en Europe. Un avenir doré... Mais arrivé à Marchienne-au-Pont, c’est dans un infect cagibi que le jeune a abouti. Les passeurs, qui n’étaient finalement que des trafiquants de drogue, l’ont forcé à vendre des produits stupéfiants pour à peine 10 euros par jour, alors que les patrons en empochaient plus de 2.000.
Pincé, l’adolescent a été confié au parquet de la jeunesse qui a requis son placement en centre fermé. Mais, faute de place en IPPJ, le juge a dû le relâcher. D’où la grogne des forces de l’ordre. "Deux problèmes se posent", explique le commissaire Philippe Goffaux. "D’une part, on accroît le sentiment d’impunité chez ces gens qui ont commis des infractions graves. À l’avenir, cela pourrait inciter les trafiquants de dealers à n’utiliser que des intermédiaires mineurs. D’autre part, l’État se décharge de ses responsabilités envers ce jeune qui n’a pas d’autre solution que de replonger dans son trafic."
La Dernière Heure - F.D.
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