Le Front Polisario a salué la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) annulant les accords de pêche entre l’UE et le Maroc, la considérant comme un « triomphe de la résistance ».
Plusieurs fonds et projets de grande envergure entrepris au Maroc ont bénéficié du soutien financier de la BEI. À ce titre, la banque a mis en exergue ses travaux ainsi que les moyens offerts aux entreprises marocaines.
« Les financements et appuis européens en faveur du développement des entreprises au Maroc », tel a été le thème de la réunion de travail organisée, hier, par l’Union des Chambres de commerce et d’industrie européennes au Maroc, en coopération avec la Banque européenne d’investissement (BEI).
Animée, notamment, par Bruno Dethomas, ambassadeur et chef de la délégation de la Commission européenne au Maroc et René Perez, représentant de la BEI au Maroc, cette réunion a été l’occasion de développer par la BEI le cadre dans lequel a évolué cette mission de la BEI qui est l’appui aux entreprises. De plus, il a été question de communiquer autour des types de financement accordés par l’institution et les processus d’octroi de ces prêts.
Il s’agit d’une part de prêts à moyen et long termes. Accordés sur la base des ressources propres de la banque, ils sont soit des prêts directs à moyen et long termes, soit des lignes de crédit aux PME. Les premiers concernent des projets de coût minimal d’environ 25M d’euros, à savoir que les montants de ces prêts ne dépassent pas 50% du coût d’investissement total. « Les formules de taux dans ce type de crédit est soit variable soit fixe en passant par des formules intermédiaires. À noter que le taux de financement pouvant être concédé par la banque avoisine le taux interbancaire plus une dizaine à une quinzaine de points supplémentaires », a expliqué René Perez. Par ailleurs, les lignes de crédit aux PME sont accordées aux intermédiaires financiers locaux, à titre d’emprunteurs. Ces lignes sont adossées à un taux qui est le même que celui des prêts directs. « La première utilisation qui a été faite de ce produit a été en faveur de la BMCE », ajoute M. Perez.
Aussi, le capital-risque, autre moyen de financement, se veut soit sous forme de fonds propres, ou prêts en devise locale, soit par participation directe quand il s’agit de promoteurs importants, soit en participations directes par le biais de financements aux PME ou microcrédit ou même des fonds d’investissements. Les fonds de soutien et fiduciaire, et ceux relatifs aux changements climatiques, troisième segment de financement. Le fonds de soutien est une assistance technique pouvant être mise en place même en cours de l’avancement d’un projet, tel que l’a expliqué M. Perez. Il s’agit, par exemple, d’appuis à la privatisation, du renforcement des capacités des promoteurs locaux et des travaux de préparation en amont des projets. Le Trust Fund ou fonds fiduciaire a été mis en place par les Etats membres de l’Union « pour contribuer à la mise en place d’un environnement propice au secteur privé », souligne la même source.
Il a également été question de citer les différentes aides au financement apportées par le FEMIP, représentant la BEI, aux entreprises et à la création de fonds marocains.
Aujourd’hui le Maroc - Meriem Allam
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