Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...
Les propriétaires de bar à Casablanca sont dans le collimateur du ministère de l’Intérieur qui menace de faire fermer les établissements.
Des sources citées par le journal Al Massae expliquent que le ministère de l’Intérieur vient d’ouvrir une enquête après des rumeurs de chantage et de corruption dont ils useraient pour ne pas respecter le délai de trois mois nécessaires pour le renouvellement des licences les autorisant à ouvrir un débit de boissons alcoolisées.
Le ministère accuse certains d’entre eux d’avoir obtenu le renouvellement de leur licence alors que que le dossier était incomplet. D’autres, au contraire, se sont vu refuser le renouvellement même si tous les documents exigés par l’administration étaient fournis.
Toujours d’après le journal, certains bars et restaurants autorisés à vendre des boissons alcoolisées pourraient ainsi perdre leur licence, ce qui synonyme d’une quasi faillite.
Au Maroc, il est très difficile d’obtenir une licence de vente d’alcool. Celle-ci s’obtient auprès de la Wilaya après enquête de la police locale ou de la gendarmerie, et elle peut être retirée par l’autorité qui l’a délivrée dans le cas d’une condamnation vis à vis du détenteur, ou par mesure d’ordre ou de sécurité publique.
Par ailleurs, l’ouverture de ces établissements ne peut se faire à proximité d’édifices religieux, de cimetières, d’établissement scolaires, militaires ou hospitaliers. Et bien sûr, il est théoriquement interdit de servir de l’alcool aux Marocains musulmans.
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