Selon un rapport de l’agence publié le 26 juillet, la qualité des actifs des banques s’est détériorée au premier trimestre 2023, avec une hausse du ratio de prêts douteux non consolidés à 8,7 %, contre 8,4 % à la fin de 2022.
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Toutefois, Fitch Ratings assure que cette situation de dégradation des prêts devrait être gérable par les banques marocaines. Celles-ci ont non seulement renforcé la sélectivité dans l’octroi des crédits pour minimiser le risque, mais ont également maintenu une capitalisation stable. Le rapport souligne que le ratio de fonds propres de catégorie 1 s’établit à environ 10 % pour les sept plus grandes banques et devrait légèrement augmenter d’ici la fin de 2023.
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Par ailleurs, la Banque centrale (Bank al-Maghrib) avait précédemment constaté une évolution des créances en souffrance dans son rapport annuel 2022, en notant une baisse de 4,2 % à 88,8 milliards de dirhams marocains (9,08 milliards $). Malgré cette tendance, les banques marocaines ont conservé une approche prudente en augmentant de 5,7 % les provisions pour créances en souffrance et en allouant 13,3 milliards de dirhams à des provisions générales pour couvrir les créances sensibles, non classées parmi les créances en souffrance.