
Les transferts de fonds des Marocains résidant à l’étranger (MRE) ont atteint 9,45 milliards de dirhams à fin janvier 2025, en légère hausse de 0,5 % sur une année, selon les données de l’Office des changes.
Les participants à la Conférence parlementaire africaine sur le thème "Afrique et migration : les défis, les problèmes et les solutions" ont souligné vendredi à Rabat la nécessité de créer une banque africaine pour la gestion des transferts d’argent des émigrés africains.
Lors d’un atelier, tenu dans le cadre de cette conférence, sous le thème "Migration et développement : l’action de la main d’oeuvre dans le cadre de la mondialisation, la contribution des émigrés au développement", les parlementaires africains ont mis en avant l’intérêt de l’exploitation des épargnes des émigrés de manière à contribuer au développement des économies de leur pays d’origine, créant ainsi des conditions propices à la lutte contre la fuite des cerveaux et de la main d’oeuvre qualifiée.
Les transferts des émigrés aident non seulement leurs familles dans les pays d’origine à satisfaire leurs besoins quotidiens, mais contribuent également à la création d’infrastructures nécessaires dans ces pays, ont-ils dit, soulignant la nécessité de simplifier les procédures d’investissement pour les émigrés désireux de rentrer à leurs pays.
S’agissant de la question de l’émigration des cerveaux, les conférenciers ont souligné l’apport de ces compétences au niveau du développement des pays hôtes et de leurs pays d’origine aussi bien à travers leurs transferts d’argent ou leur retour définitif dans leurs pays.
Ils ont insisté, dans ce cadre, sur la nécessité d’adopter une stratégie visant à développer les aspects positifs du phénomène de la migration et rationaliser la gestion des compétences, tout en veillant au respect de la dignité des émigrés.
Source : Xinhuanet
Ces articles devraient vous intéresser :