Le Maroc a enregistré une croissance économique de 4,1 % au quatrième trimestre 2023, contre 0,7 % au cours de la même période de 2022, révèle le Haut-commissariat au plan (HCP).
La dette extérieure publique du Maroc s’est établie en 2003 à 125,7 milliards de dirhams (14,3 milliards de dollars), en baisse de 12% par rapport à 2002, a indiqué lundi le ministère marocain des Finances.
Cette diminution est due à une "gestion active de la dette" et à l’impact de la dépréciation du dollar américain par rapport au dirham, selon un document du ministère distribué à la presse.
Le recours au marché financier international a permis de rembourser une partie de la dette extérieure tandis que 90 millions d’euros de la dette de Rabat envers Madrid ont été convertis en investissements publics et privés, selon les chiffres du ministère.
Le taux de croissance de l’économie marocaine s’est établi en 2003 à 5,5% contre 3,2% en 2002, a rappelé le ministre des Finances Fathallah Oualalou, lors d’une conférence de presse à Rabat. L’inflation a été limitée à un taux de 1,2%, a-t-il ajouté.
L’épargne nationale devrait se situer aux alentours de 26% du PIB "grâce essentiellement à la progression des transferts (financiers) des marocains résidant à l’étranger", a souligné le ministre. Ces transferts ont été de 34 milliards de dirhams en 2003, en progression de 7% par rapport à l’exercice écoulé.
"Notre pays dispose d’ores et déjà d’un cadre macro-économique sain susceptible de constituer un levier efficace pour la réalisation des objectifs" fixés par le gouvernement, a ajouté le ministre.
Les recettes touristiques se sont maintenues en 2003 à environ 29,3 milliards de dirhams (2,7 milliards d’euros), selon ces statistiques officielles, c’est-à-dire au même niveau que l’année précédente "malgré un contexte défavorable". "Ceci témoigne de la confiance dans la destination Maroc", commente le ministère dans la brochure distribuée.
Autre source importante de devises pour le royaume, les transferts financiers des Marocains résidant à l’étranger (MRE), en progression de 7,4%, ont atteint 34 milliards de dirhams (3,1 milliards d’euros) en 2003.
Les échanges commerciaux du Maroc se sont caractérisés en 2003 par une "augmentation modérée" (+4%) des importations et un recul des exportations de 3,6%, selon les chiffres du ministère.
Cette baisse des exportations est dûe notamment à l’incendie de la raffinerie Samir en 2003 et à la baisse de l’exportation des céphalopodes (poulpes, seiches et calmars), a expliqué M. Oualalou.
Les investissements et prêts privés étrangers, enfin, ont atteint 21,8 milliards de dirhams (environ 2 milliards d’euros) en 2003, grâce notamment à la privatisation de la Régie de Tabacs pour un montant de 14,1 milliards de dirhams.
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