L’université marocaine ne veut plus être une "fabrique à chômeurs"
Le système éducatif au Maroc fait des projections en vue d’être actualisé et à la portée des exigences de ses acteurs. C’est dans ce cadre que le ministère de l’Éducation...
Le ministère de l’Éducation met tout en œuvre pour que le lancement du système bachelor soit effectif en septembre prochain. C’est ce qu’a indiqué mardi à Rabat, Saaïd Amzazi, ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et porte-parole du gouvernement.
Ce nouveau système pédagogique permettra de surpasser les limites de l’ancien système. Dans ce sens, la loi-cadre sur la réforme du système d’éducation, de formation et de recherche scientifique donne de nouvelles occasions pour la concordance du système pédagogique national avec les systèmes internationaux, fait savoir Saaïd Amzazi, répondant à une question orale sur « l’offre en ressources humaines nécessaires pour la réussite du système bachelor », à la Chambre des conseillers.
Il a, par la même occasion, notifié qu’après une analyse de l’ancien système appliqué par les universités marocaines depuis 2003, le désengagement universitaire et la consternation des étudiants et enseignants ont été remarqués. La raison principale expliquant cette situation est l’inadéquation du système avec le marché du travail.
Toutefois, la mise en application du nouveau système bachelor prévue cette année universitaire, a été décalée à cause de la crise sanitaire liée au Covid-19. Mais une approche graduelle et expérimentale a été mise en place, vu que 12 universités marocaines se sont manifestées pour s’engager dans ce nouveau système, a souligné Amzazi qui n’a pas manqué de préciser la nécessité de mettre en place un cahier des normes pédagogiques, en tenant compte de l’aspect numérique devenu primordial depuis la propagation de la pandémie.
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