« Aucun cas spécifique d’abus ou de violation à l’encontre des ouvrières marocaines n’a été constaté, ni à l’égard de leurs collègues dans les autres exploitations », indique le ministère dans un communiqué, précisant qu’une délégation conjointe maroco-espagnole s’était rendue sur place les 10 et 11 mai dernier pour enquêter dans la province de Huelva (région d’Andalousie).
Et de soutenir que les conditions de travail des Marocaines illustrent la conformité du « contrat de travail conclu entre les deux parties aux législations nationales en vigueur et à la convention collective signée entre le gouvernement et les professionnels du secteur de la fraise », expliquant que les « entreprises ont traduit le contrat en langue arabe en vue de renforcer la Charte d’éthique ».
Concernant les heures de travail, elles atteignent 39 heures par semaine avec la possibilité d’aller jusqu’à 48h dans le cadre des heures supplémentaires, relève le communiqué.
Cette mission s’est déplacée sur place après les révélations du site Buzzfeed qui affirme que des femmes, dont des Marocaines, ont été victimes d’agressions sexuelles et viols de la part de leurs supérieurs hiérarchiques.