Dans un message posté sur son compte Facebook, Fayçal s’est réjoui de cette décision. "C’est enfin terminé ! 4 ans et demi de lutte face aux fausses accusations policières. Aujourd’hui, je suis libre alhamdoulliah", a-t-il écrit.
Alors qu’il était garé au pied du parquet fédéral, rue aux Laines à Bruxelles, en compagnie de deux autres personnes, le Bruxellois alors journaliste indépendant ne pensait pas pouvoir être interpellé, le 24 mars 2016. Pourtant, son nom circulait déjà dans les services policiers depuis le 22 mars 2016. Un agent pensait l’avoir reconnu sur les images de l’aéroport. Celui-ci l’avait croisé à l’époque du "Parc Maximilien" où des centaines de réfugiés avaient établi leur campement fin 2015.
Fayçal était soupçonné à minima de prosélytisme, de recruteur des candidats au djihad par les renseignements généraux. Au lendemain des explosions de Brussels Airport et de la station de métro Maelbeek, dont le bilan définitif fait état de 32 morts et de 340 blessés, les autorités ont interpellé l’ancien journaliste, puis l’ont placé en détention pendant quatre jours. Ceci, en raison de plusieurs éléments troublants.
Par la suite, il a été inculpé par le Parquet. Après quatre ans d’enquête, des preuves irréfutables ont montré qu’il n’était pas présent sur les deux lieux des attentats. Mieux, l’arrestation du véritable "homme au chapeau", Mohamed Abrini a prouvé son innocence. L’ancien journaliste a été définitivement blanchi, mardi dernier.